Arrivée : 


Départ de Paris sans encombre de mon côté, contrairement aux parents qui perdent la voiture dans le parking de l'aéroport.
Vol Air France au top, personnel sympa, nourriture extra et films intéressants à gogo! De la chance tout de même d'être parti la veille des grèves.

Rapide escale à Bombay, pas vraiment le temps de se poser avant de ré-embarquer dans l'avion de la Jet Airways. Les indiens ne sont pas bien grands (Jimmy ne compte pas, il a été converti) et ça se confirme au vu de la distance qui séparait mes genoux du siège de devant.

Atterrissage à 7h heure locale, une longue journée chaude (34°) et humide commence. Un papier à remplir nous est transmis dans l'avion concernant les raisons de la venue, lieu de résidence, date de départ du pays, prochaine destination, etc. N'ayant pas de stylo, je demande à une Néo-Zélandaise, elle aussi un peu perturbée par toutes ces questions, de me prêter le sien. Il se trouve que nos auberges de jeunesse se trouvent dans le même quartier, nous partons donc ensemble en directions de nos futurs logis.

Dès les premiers pas dans la rue, nous apercevons un moine bouddhiste debout, immobile sur le trottoir. Peu de temps après, 3 personnes viennent s'agenouiller à ses pieds, chaussures ôtées afin de recevoir ce qu'on pourrait probablement qualifier de bénédiction. Après quelques recherches, ils s'avère que c'est un rituel pour ces moines qui reçoivent des offrandes des croyants, notamment de la nourriture étant donné qu'il ne leur est pas autorisé d'en conserver. Le Bouddhisme est immensément majoritaire en Thaïlande puisque 95% de la population le pratique.

Un tour en métro aérien et, avec nos sacs de 11kg sur le dos, 6km à pied plus tard (on avait sous-estimé la distance), Chloe peut déposer son fardeau. Pour ma part je dois attendre 14h que ma chambre soit prête.

Nous partons en quête de nourriture en plein cœur du quartier où les voyageurs ont l'habitude de résider à Bangkok, au milieu des street-food, où les rabatteurs de tout poil (restaurants, tuk-tuk, taxis, hostels) interpellent les étrangers reconnaissables notamment à leurs sacs à dos imposants à coups de "De quoi as-tu besoin?", "Où veux-tu aller?", "Que veux-tu faire?", "As-tu un logement?". Nous ne nous sommes pas attardés à en connaître davantage sur leurs intentions. Quelques plats inconnus, soigneusement sélectionnés sur les étals bordant le trottoir, avec pour objectif de ne pas tomber malade dès le premier jour... Puis, je rentre récupérer les clés de mon palace.

WP_20160727_13_50_31_Pro Trottoir chargé

C'est une chambre seul sur le toit d'une auberge de jeunesse, de quoi assurer une première nuit tranquille et reposante, tout confort pour 10€.


WP_20160727_14_07_45_Pro Couchette *****


Petite surprise en arrivant quand même : On laisse les chaussures dehors ! J'espère les retrouver à la même place demain matin et pas trempées par l'orage qui vient de passer.
Je profite d'être dans la chambre pour rédiger cet article, et essayer de pas m'endormir avant ce soir pour contrer le jetlag, tandis que je découvre une autre attraction typique de la région : la Mousson.

A bientôt!



Visite : 


สวัสดี ทุกคน!

(S̄wạs̄dī thuk khn! -> Salut tout le monde !) Après une bonne nuit de 12h, le 2è jour a consisté en une longue balade à travers les quartiers pour visiter les endroits repérés la veille : un temple, un parc et un marché authentique.

Le temple Wat Saket (Wat signifie temple) culmine à 100m sur une colline artificielle, le Golden Mount. Au bout des 344 marches, des statues et un dôme dorés, des moines et une vue panoramique sur Bangkok. La plus belle paraît-il, mais rien de bien transcendant au vu de l'architecture de la ville.


Si si, il y en a bien 344 !




Au pied de la colline se trouve un autre temple, beaucoup moins fréquenté bien que très beau et plus calme.


Je file ensuite à une station de métro pour rejoindre le parc. Surprise ! L'ambiance est littéralement différente des métros occidentaux. Les stations et les trains sont propres, climatisés et peu fréquentés. On paie son ticket en fonction du nombre de stations. C'est un peu cher pour le pays, ce qui explique surement la propreté, et l'absence de monde.

J'arrive donc au parc, j'avais lu quelques avis positifs mais il ne s'agit au final que d'un parc banal en plein centre-ville. J'ai tout de même été surpris par un bruissement dans un buisson où se cachait un Varan! Je n'ai pas eu le réflexe de le prendre en photo, je vous laisse le soin de rechercher ce dont il s'agit sur internet... Il doit être habitué à cet endroit car il était inoffensif. En tout cas, les spectateurs ont bien ri en me voyant sursauter !

Je me rends donc au marché. On est rapidement mis au parfum sur l'ambiance des lieux : Tout le monde se bouscule, la viande est empilée à l'air libre sur les étals, les poissons encore vivants gigotent  et éclaboussent les acheteurs. Personne ne me harcèle pour acheter quoi que ce soit, ce qui conforte dans l'authenticité de ce marché qui tranche avec les boutiques de la veille.

Je rentre à pied en errant au hasard dans les rues, tombant dans le quartier chinois, divers temples sympathiques. Il est déjà tard, j'ai marché 7h. Je rentre après un bon repas. Le décalage horaire n'a pas encore été assimilé, difficile de dormir...




 Le lendemain (aujourd'hui), étape de transition. Corentin est arrivé, nous partons pour Kanchanaburi où se trouve le pont de  la rivière Kwaï pour les cinéphiles et les bibliophiles. Il s'agit d'un pont où passe un chemin de fer construit par les Thaïlandais sous l'occupation Japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. S'il est si célèbre, c'est que les 416km de chemin de fer ont été construits en 16 mois seulement par 100 000 asiatiques et 30 000 prisonniers de guerre. Ce chantier causera la mort de 16 000 ouvriers...

En bref, aujourd'hui nous avons traversé la campagne thaïlandaise en train durant 3h, avons dégusté quelques repas. Les recherches de bus pour le lendemain et d'un endroit où dormir ont occupées une partie de la journée...
Demain, nous partirons voir les 7 Erawan Falls en plein coeur d'un parc naturel. À suivre!

Beaucoup de monde a visité le premier article, merci à vous!